28 janvier 2010

A la decouverte de mon quartier

J etais bien contente de decouvrir ma maison et mon quartier mardi dernier (26 janvier). Malheureusement, je ne peux vous envoyer des photos tout de suite car le Cyber du coin a vraiment des vieux ordis (avec des claviers francais!) et y a pas de port USB. Mais au moins, je peux vous ecrire, ca fait mon bonheur! Je tiens a vous remercier enormement pour tous les courriels de Bonne Fete sur Facebook et Hotmail. Ca m a fait extremement plaisir!!!







La premiere fois que j ai pris une marche relax, on m a vite demande pourquoi je marchais si vite? Pourquoi j etais si pressee? Depuis, j ai ralenti le pas et je m arrete plus souvent pour parler. Tout le monde est tellement sympathique! J echange parfois mon numero de cellulaire et je recois des messages textes seulement pour me souhaiter Bonne Nuit!!!

Hier, je cherchais des draps pour mon lit. Je suis allee au grand marche au bout de la rue et j ai abouti dans un petit commerce ou on vend des tissus pour les pagnes (la tenue traditionnelle). Le vendeur est venu jusque chez moi pour prendre les mesures de mon lit et de ma fenetre et on est ensuite alle voir un couturier qui a fait le boulot en 2 min pour un prix ridicule (50 cents).

Hier, je marchais en direction d un taxi vert pour aller souper au centre-ville avec d autres cooperants et une moto s est arrete pour savoir ou j allais. La demoiselle m a offert de venir me porter au resto meme si c etait pas du tout sur sa route. Et elle n a meme pas accepte d argent! Les burkinabes ont le coeur sur la main.

Je vais aller voir les enfants jouer au foot au coin de la rue. Ils jouent dans la poussiere et les dechets mais ils ont tellement de plaisir!

A bientot!

Changement de programme

Finalement, je n ai pas du tout demenage a la date prevue. Ce n est pas etonnant puisque ici, les plans changent constamment. Il n y a pas vraiment d agenda, d horaire ou de calendrier a respecter. La preuve? Ma montre s est arrete il y a quelques jours...J essaierai donc de vivre au rythme du soleil et de mon estomac.

J ai passe les derniers jours avec Mr Bologo, le president de l association ECLA. Il nous a fait visiter( France, Tania et moi) les centres de Ouaga, de Ouahigouya au Nord du pays et Bobo au sud du pays. J ai vu le dispensaire ou je travaillerai avec des md et inf. Ca coute seulement 250 FCFA (50 cents) pour consulter une infirmiere et 1000 FCFA pour voir un medecin. (D habitude, c est 1 000 et 8 000 FCFA alors il faut etre riche pour tomber malade...) Les medicaments generiques du depot pharmaceutique sont vendus a tres faible cout. ECLA offre aussi un service d epargne/credit moins cher qu a la banque, des repas gratuits, des velos modifies pour permettre la mobilite des handicapes, ils ramassent les ordures dans la ville, ont une "usine" de transformation de la mangue et de l anacarde (noix de cajou). Ils creusent aussi dans la terre pour faire des briques de laterrite qu ils vendent. Ils sont tres impliques socialement aupres des demunis pour leur offrir des services a faible cout. Nous avons remis des boites de linges a des enfants. Je suis tres fiere de travailler avec eux.





Comme France et Tania travailleront a Bobo, j ai pu visiter leur maison. Nous avons fait un petit vin et fromage ( la vache qui rit!) avec des fonds de bouteilles d eau comme verre et des boites de jus decoupees comme assiette!



J ai pris l autobus pour retourner a Ouaga (enfin!). Au milieu du trajet, nous avons arrete 10 minutes pour se degourdir. Certains passagers sont revenus avec des poulets rotis et tout le monde partageait sa nourriture! (moi j avais seulement des arachides sucrees...) C est pas qu Quebec qu on aurait vu ca, on parle a peine a notre voisin!

21 janvier 2010

dernière journée de groupe

Cet après-midi, j'ai rencontré avec Pierre, Thérèse et Tania un tradipraticien. C'était écrit sur le diplôme qu'il nous a fièrement montré. Il a étudié en herboristerie et nous a présenté ses "médicaments". Plusieurs paquets d'herbes, de racine, de poudre de racine, étaient empilés sur une table et il nous a décrit l'utilité de chacun sous les regards des enfants du village qui nous observait. Ce médicament guérit le palu (malaria), celui-ci annule le sort si une femme enceinte passe dans la trace d'un serpent (?!?), celui-ci arrête la toux, celui-ci remplace le sang (?!?) etc. Je sais bien que la médecine moderne a débuté par la médecine traditionnelle mais avec mon bagage scientifique, je demeure avec un certain doute sur l'efficacité de ces herbes aux milles vertues.

C'est ma dernière journée en groupe. Demain, chacun des 10 coopérants-volontaires déménagera dans sa maison. Six iront à Bobo-Dioulasso (à 5-6h de voiture d'ici) et les 4 autres resteront à Ouagadougou (Léopold, Thérèse et son conjoint, Michelle et moi). Certains habiteront le même quartier et partageront une maison alors que d'autres seront seuls, tel sera mon cas. Ca me fait un peu peur de me retrouver toute seule mais en même temps c'est un avantage en soi car je ne dépendrai de personne.

Il paraît que j'ai une très grande maison: 3 chambres, 2 salles de bain, air climatisé (mais je vais sûrement m'acheter un ventilateur car il paraît que l'électricité coûte aussi cher que le chauffage au Québec en plein mois d'hiver!). En arrivant, j'aurai 1 lit, une petite table avec 2 chaises, 2 fauteuils et 1 canapé 2 places,1 garde-manger, une moustiquaire, une cuisinière double foyer à gaz, un filtre à eau et un petit réfrigérateur. Je devrai magasiner et négocier au marché pour trouver vaisselle, ustensiles, literie, accessoires de ménage et lavage, etc. Moi qui m'attendait à vivre dans une toute petite pièce avec les latrines à l'arrière! J'aurais préféré un entre deux puisque mes voisins seront sûrement très pauvres et me considéreront alors comme très riche. C'est vrai qu'on est riche simplement par le fait de pouvoir travailler. Je n'ai pas l'intention d'engager quelqu'un pour la cuisine, le lavage et le ménage pour vivre comme une vraie burkinabè mais je songe peut-être à engager un gardien. Ca crée de l'emploi localement, évite les vols et me sécurisera. Je ne crois pas que je ferai installer internet chez moi. Ca coûte très cher et en plus, je ne voudrais pas entrer dans le piège d'être toujours sur le net au lieu de rencontrer et d'échanger avec les habitants de mon quartier. J'essaierai toutefois de mettre mon blog à jour au moins une fois par semaine.

J'ai hâte de vous présenter mon nouveau chez moi.

Je rencontre mon employeur lundi le 25 janvier. Ca commencera bien une trentième année!

Addendum:

Parlant de 30ème année, je viens d'avoir un souper de fête (qui était en même temps notre souper de départ) avec tous les autres coopérants. J'ai reçu du vin, une carte, un gâteau, un cadeau (un batique: tissu avec une peinture), pleins de souhaits. Ce fut très agréable!

20 janvier 2010

Visite impromptue

Cette nuit, elle est venue frapper à ma porte. Puissante, violente, surprenante, irritante, insistante, persistante, débilitante: elle a tout fait pour brimer mon sommeil. Vous aurez peut-être deviné que la tourista est venue me visiter. J'attends impatiemment son départ.

19 janvier 2010

la formation continue

Dimanche, c'était une journée libre. Gabriel et moi nous sommes donnés comme mission de trouver des cartes d'appel pour nos cellulaires. Nous avons dû visiter 4"magasins" avant de trouver tout ce que nous cherchions. Ici, tout prend du temps! Mais justement, nous avons du temps! En soirée, nous avons eu un pot de bienvenue avec les 4 coopérants-volontaires qui sont arrivés en septembre. Malheureusement, il manquait deux coopérants pour cause d'accident. Joly-Anne a eu un accident de moto et s'est cassé un doigt alors que Simon s'est déchiré partiellement le tendon d'Achille en jouant au foot l'après-midi. Mais rassurez-vous, ils vont mieux. Malgré nos inquiétudes, nous avons pu profiter de la soirée pour danser un peu. Il y avait un groupe de musique (balafon et cora)et les musiciens connaissaient nos noms et les intégraient dans leurs chansons. Mon nom a été nommé plusieurs fois puisque j'ai beaucoup dansé alors c'était très drôle. Je suis encore repartie avec un numéro de téléphone. Cette fois-ci, c'était pour des cours de danse ou de djembé!

Hier, nous avons visité un partenaire de VSO: ALAVIE. C'est une clinique de prise en charge de VIH/SIDA. Ils ont une belle équipe de médecins, infirmières, travailleurs sociaux, pharmaciens, une personne qui s'occuppe de l'observance aux rendez-vous, etc. Les antirétroviraux sont fournis gratuitement. La pharmacie était située dans un tout petit local. Il n'y avait même pas de ventilateur puisque l'électricité coûte trop cher...J'aurais bien aimé travailler parmi cette équipe!

Aujourd'hui, une journée entière de formation était prévue mais nous avons fait déplacer l'horaire pour la condenser en 1/2 journée. Cela nous a permis d'expérimenter le système de transport en commun de Ouaga pour aller se promener dans le parc urbain. L'autobus n'est vraiment pas cher (0,25$)et plus confortable que le taxi à 10 personnes mais on ne sait jamais à quelle heure il passe! On a donc attendu très longtemps à l'aller et au retour.

Bon, je retourne me coucher. Je dors 10h par nuit en plus de 1h de sieste l'après-midi! C'est fatiguant la chaleur! Mais je suis loin de m'en plaindre!

16 janvier 2010

La mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé

Ce matin, nous avons visité la mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé. Bazoulé est un village de 1 500 habitants à 45 minutes de Ouaga. Pourquoi les crocodiles sont-ils sacrés? On m'a répondu qu'ils étaient traités comme des hommes du village: on ne les chasse pas et ils ne font pas de mal aux habitants de Bazoulé. Le soir, ils quittent même la mare pour se promener près des maisons et parfois même, dans les maisons. Les enfants jouent sans craintes aux abords de la mare. Il y a une centaine de crocodiles et les femelles y vivent jusqu'à 200 ans. Pour les attirer, on leur donne des poulets vivants qu'ils dévorent devant les touristes appeurés.




Je vous invite à aller voir les blogs des autres coopérants pour voir d'autres photos ou vidéos...

14 janvier 2010

J'ai un cellulaire!!!

Moi qui n'ai jamais eu de cellulaire au Québec, me voilà nouvellement propriétaire d'un cellulaire Nokia!!! On les a payé 13 500 FCFA donc environ 30$. On doit acheter une puce pour avoir accès à l'un des 3 réseaux téléphoniques et une carte pour ajouter des minutes ou envoyer des messages textes. Comme je serai éventuellement seule dans mon quartier, ce sera rassurant d'avoir un moyen de communiquer avec les autres coopérants ou les responsables de VSO.

Hier, nous avons rencontré le directeur de VSO-Burkina Faso. C'était une rencontre très intéressante mais après avoir bu un litre d'eau, j'étais incapable d'écouter tellement j'avais envie!

Ce matin, visite officielle à l'ambassade du Canada pour nous enregistrer. Ce fut une rencontre très enrichissante puisqu'on a entre autres parlé des relations hommes-femmes où on nous a rappellé que les burkinabès sont très séducteurs et essaieront à coup sûr d'être notre ami pour espérer venir au Canada. Nous avons abordé la violence faite aux femmes et aux enfants: violence conjugale acceptée par la société, enfants maltraités à l'école, excision chez les jeunes filles (78% des filles sont excisées malgré la loi de 2005 qui interdit l'excision), lévirat (type particulier de mariage où une veuve épouse le frère du défunt, afin de poursuivre la lignée de ce dernier). Ces sujets seront rediscutés le 8 mars lors de la journée de la femme. Nous avons également parlé de la possibilité d'engager un gardien pour veiller à la sécurité de nos maison, on nous a conseillé d'éviter de tutoyer les gens pour respecter le droit d'aînesse et la hiérarchie, d'éviter de parler de grossesse avant la naissance de l'enfant et finalement nous avons reçu une liste d'expression utile au burkina. C'était donc très pratico-pratique.

Après un bon repas (j'ai toujours l'impression de manger!) et un petit dodo d'après-midi, Rachid, Tania et moi sommes partis à la recherche d'un taxi vert pour aller visiter le village des artisans. On a visité des kiosques de masques, textiles, casse-tête, sculptures, peintures, couture, tapis, souliers, objets recyclés, etc. Je n'ai rien acheté car je viens d'arriver mais je vais sûrement revenir!

Pour répondre à vos questions sur la nourriture, on mange très bien ici. C'est le temps du melon, des ananas et des papayes. Bientôt, nous pourrons manger des fraises et des mangues. Pommes de terre (donc frites cuites à l'huile de palme), choux et carottes sont des légumes qui accompagnent du poulet, de l'agneau, des poissons ou du boeuf avec du riz. C'est très bon quoique je ne suis pas encore experte pour "gruger" les os. L'important est qu'on mange à notre faim contrairement à plusieurs burkinabès qui ont seulement un repas par jour...J'imagine que mon alimentation va varier quand je devrai aller au marché moi-même pour me faire à manger moi-même. Je ne connais pas encore les recettes burkinabès mais ça viendra!

12 janvier 2010

Visite du centre-ville

Quelle autre belle journée! Chaque matin, je parle un peu avec Yakouba, le jardinier, et il m'apprends toujours quelques mots de mooré. Hier, il était en train de ramasser les fleurs dans un arbre...Je l'ai questionné à ce sujet et il m'a dit que les fleurs roses servaient à faire une sauce pour manger avec le tô (plat national fait avec des céréales de mil). Devant mon grand intérêt, il m'a organisé un rendez-vous aujourd'hui avec Fatoumata, une cuisinière, pour apprendre à faire ce plat. J'ai donc commencé la journée en enlevant les fleurs du bulbe. J'étais pas très très habile...On a ensuite utilisé le mortier-pilon pour les réduire en pâte gluante. Elle a vite repris le flambeau car là non plus, j'étais pas très très habile. Pour me rendre utile, j'ai coupé une tomate et un oignon mais le couteau était tellement pas bien aiguisé qu'elle devait penser que je faisais ça pour la première fois! Malheureusement, j'ai dû partir avant la fin de la préparation car la première journée de formation commencait à 11h...pour finir à 11h30! On a simplement remis nos passeports et reçus notre prime d'installation (100 000 FC.F.A = 250$) pour équiper notre nouveau logement.





Dans l'après-midi, Thérèse, Pierre, Rachid, Tania et moi avons pris un taxi vert pour aller visiter le centre-ville. Nous avons vu la cathédrale, qui est loin de posséder les dorures, vitraux, sculptures et peintures de nos églises. C'était tout de même grandiose mais dans la simplicité. On est passé à côté du grand marché où plusieurs personnes nous parlaient en marchant. Ils nous ont suivi très longtemps. Le centre culturel francais est super. Je pourrai y louer des livres, des films, voir des spectacles ou pièce de théâtre, prendre des cours de danse africaine, aller sur internet. J'espère juste que cela ne sera pas trop loin de ma maison. Les "fenêtres de bronze" sont constitués d'une vingtaine de kiosques où on peut acheter des masques, des sculptures de bronze ou divers autres petits accessoires de décoration. C'était long à visiter car on s'est fait un plaisir d'arrêter à chaque place et de parler un peu aux vendeurs pour leur expliquer et réexpliquer qu'on vient d'arriver et qu'on reviendrait dans la prochaine année. Xavier, Doudou le Magnifique, Fernand, Essan et plusieurs autres nous attendrons donc avec impatience. C'était une belle promenade.

11 janvier 2010

Visite aux burkinabès

Comme nous n'avons pas encore débuté la formation de VSO, nous sommes allés nous promener dans les environs de l'hôtel en avant-midi. Nous avons croisé Yakou, un musicien qui nous a parlé et accompagné jusqu'au marché. Il est difficile de savoir s'il veut retirer quelque chose de nous ou s'il désire seulement nous faire découvrir son pays et développer une "amitié sincère" (je cite ses propres mots). J'ai ainsi joué à la vendeuse puisqu'il m'a fait prendre la place de l'une d'elles l'instant d'une photo. J'en ai profité pour crier tomates, échalottes, pas chers et j'ai bien fait rire les femmes qui étaient présentes! Les enfants venaient vers nous en criant "Nassara! Nassara!" qui veut dire: "des blancs, des blancs!". Ils nous tendent la main de façon très protocolaire pour nous saluer.






En après-midi, nous sommes allés visiter le village où Eve et Simon ont habité en 2004. Nous étions 10 personnes (7 adultes et 3 enfants) dans le taxi vert! Ce fut des retrouvailles très émouvantes. Il y avait plusieurs enfants. Une maman m'a même mis son bébé de 3 semaines dans les bras, ce qui m'a fait très plaisir. Ce village, comme plusieurs autres, a été affecté par l'inondation de septembre 2009. Il est tombé 230 mm de pluie en 12h et un barrage a cédé. Plusieurs maisons ont été détruites et les habitants ont dû se serrer les coudes pour assouvir les besoins primaires de tous. Ils ont tous mon admiration pour leurs valeurs d'entraide et de partage. En aurions-nous fait autant?



Dans un autre ordre d'idée, on a beaucoup entendu parlé de la Coupe de l'Afrique des Nations (CAN-2010) aujourd'hui. Le Burkina affrontait la Côte d'Ivoire. Plusieurs pesonnes suivaient le match sur une petite télé pour un résultat final de 0-0. Les motocyclettes étaient toutes garées devant les bars.

10 janvier 2010

Enfin arrivée à Ouaga

"Il fait frais cette nuit" nous disait le chauffeur à l'aéroport. C'est vrai qu'il faisait 22'C à 3h00AM!!! Nous sommes arrivés à Ouaga parmi un ciel étoilé. Du hublot, on ne voyait aucun gratte-ciel ou gros édifice à l'horizon. La terre est rouge et poussièreuse. À ma grande surprise, il y avait presqu'autant de Blancs que de Noirs dans l'avion,signe que le Burkina reçoit l'aide de plusieurs organismes québécois et français pour participer au développement. On a tous récupéré nos valises (Gabriel, Rachid, Michelle, Tania et moi) et on nous a reconduit dans une superbe auberge avec piscine ou nous habiterons pendant 12 jours pour une formation (compte bancaire, visite à l'ambassade, visite de la ville, etc.). Nous avons des maisonnettes individuelles avec un grand lit, une télé, l'air climatisé, toilette et douche à l'intérieur J'ai une nouvelle amie. C'est une petite salamandre qui me salue chaque fois que je viens me coucher. Elle me fait faire un saut quand je la vois mais je vais sûrement m'habituer à cette cohabitation.C'est très différent des maisons qui nous avoisinent. Nous déménagerons ensuite chacun dans nos maisons respectives près de notre lieu de travail. Je commencerai à travailler le 25 janvier.

Baguette de pain, marmelade de papaye, Nescafé et lait chaud étaient au menu pour notre petit déjeuner.

Tout semble très bien organisé. C'est sécurisant.

Présentement, il fait autour de 30'C avec un léger vent. Cela se supporte très bien mais j'appréhende un peu les +45'C qui nous attendent en mars. Gare aux coups de soleil!

Bref, tout va bien de mon côté. Je suis en période d'observation pour m'adapter à ce nouvel environnement qui me plaît déjà.


8 janvier 2010

Jour du grand départ

Je suis présentement à l'aéroport Jean-Lesage où j'attends mon vol Québec-Montréal-Casa Blanca-Ouagadougou et où j'aide des passagers à se connecter au réseau sans fil de l'aéroport! Je viens de quitter maman, Nancy et Coralie qui sont venues me reconduire à l'aéroport après avoir pris un dernier repas québécois: une bonne poutine Ashton! Je suis à la fois triste de quitter ma famille pour si longtemps, anxieuse devant l'inconnu qui se présentera à moi et heureuse de vivre toute cette nouvelle aventure.

Arrivée à Ouaga prévue à 2h30 AM le 10 janvier.