31 mars 2011

Révolte des militaires à Ouagadougou

Depuis hier, en vue de prévenir tout trouble à l'ordre public, l'état burkinabé a imposé un couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin sur toute l'étendue du territoire national.

Voici l'origine de l'histoire: (tiré de Afrik.com)

Venu pour faire des travaux dans une cour d’habitation commune, un technicien en bâtiment de nationalité togolaise fait des avances à une femme qui se trouve être l’épouse d’un sous-officier. La courtisée aurait éconduit son soupirant sans que ce dernier ne voit ses ardeurs diminuer. Alors la dame, qui s’estime harcelée, d’en parler à son époux militaire. De concert avec ses frères d’armes et sa moitié, le militaire décide d’employer une méthode des plus humiliantes pour refroidir les élans de son rival. Il invite sa femme à accepter un rendez-vous de son prétendant dans un maquis, pour mieux le prendre la main dans le sac. Pris en flagrant délit de drague, le maçon n’échappe à la mort qu’après avoir accepté l’infamante alternative que lui laissent les militaires : repartir, tout nu chez lui, en traversant la ville à moto, en pleine journée. Le maçon porte plainte contre les militaires qui ont été reconnus coupables de coups et blessures volontaires sur un civil et d’attentat à la pudeur, par la chambre correctionnelle du tribunal de grandes instances de Ouagadougou, qui les a condamnés, mardi 22 mars, à une peine de 12 à 15 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.

Depuis, les militaires rejettent les décisions de justice prononcées à l'encontre de leurs collègues. Ils ont manifesté pour exiger la libération de cinq des leurs condamnés par la justice. Suite à leur manifestation -au cours de laquelle les soldats ont tiré des coups de feu en l’air-, ils ont obtenu gain de cause. Emboîtant le pas à leurs frères d’armes de Ouagadougou, les militaires de Fada N'gourma ont également libéré un de leurs collègues condamné pour viol. D’autres manifestations similaires ont eu lieu à Gaoua dans le sud est du Burkina Faso, et a Ouagadougou, où les militaires ont encore tiré des coups de feu en l’air. Jusque là dirigée contre la justice et les civils, la colère militaire a désormais pris pour cible la haute hiérarchie militaire et les bonzes du parti au pouvoir.

Personnellement, je me sens en sécurité dans mon quartier. Je n'entends pas les coups de feu la nuit et je ne me sens pas menacée. VSO nous tient au courant des nouveaux développements chaque jour.

Don't worry!

2 commentaires:

  1. Salut Nathalie,

    Je suis toujours aussi contente de te lire mais cette fois j'avoue que ça me rend un peu inquiète. Je te fais confiance pour éviter les troubles. J'ai hâte de te revoir.

    Caroline

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  2. Moi aussi...

    Marie-Josée

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