Le blog aura une nouvelle écriture cette semaine car je suis la petite soeur de Nathalie. Elle m'a demandé de raconter mon expérience au Burkina jusqu'à présent. Je suis venue la visiter avec mes parents pour 2 semaines.
Nathalie avait peur que l'on s'ennuie car le rythme de vie est pas mal plus mollo qu'au Canada. J'ai vite compris pourquoi car il fait extrêmement chaud l'après-midi. Je riais de Nathalie lorsqu'elle me disait qu'elle faisait une sieste dans l'après midi (elle a toujours aimé dormir!). Cependant, c'est vraiment une nécessité car tu ne t'endures plus. Je n'ose même pas imaginer le mois d'avril lorsqu'il fait 45 degré à l'ombre.
Nous avons fait de nombreuses activités jusqu'à présent. Au lieu de vous faire l'énumération, voici quelques anecdotes.
Nous sommes allés à Laongo, un parc où l'on retrouve des sculptures de granite. Un guide nous a accompagné et nous a raconté ce que représentait chaque œuvre. Je peux vous dire que nous avons philosophé cet après-midi là. J'ai retenu un proverbe que je vais tenter d'appliquer à la maison. « Mieux vaut avoir de la poussière sur les pieds, que sur les fesses ». Donc, mieux vaut travailler que ne rien faire. Alors quand mon conjoint va avoir trop abusé du divan, je vais pouvoir lui dire d'aller se dépoussièrer les fesses!
Nous avons été choyé car des amis de Nathalie nous ont invité à souper afin de découvrir les mets typiques de leur pays. Nathalie et moi avons toujours été un peu capricieuses concernant la viande. Ici, il faut « chercher » la viande de poulet autour de l'os. Alors j'ai regardé dans l'assiette de ma sœur pour savoir jusqu'à quel point je devais manger de poulet sans me sentir gênée d'en laisser dans l'assiette. À ma grande surprise, il restait seulement l'os. J'ai compris à ce moment qu'elle était devenue une vraie Burkinabé. J'espérais seulement une autre coupure de courant pour lui transférer de la nourriture.
Maman et moi n'arrêtons pas de rebaptiser les amis de ma sœur. C'est difficile de retenir des noms musulmans comme Moumouni, Mabourou, Salif et j'en passe.
Nous avons adoré notre première semaine. Les gens sont hypers chaleureux. Malgré le fait qu'il y ait beaucoup de pauvreté dans le pays, l'entraide et la bonne humeur y règnent.
Un bonjour spécial à mes 3 amours qui m'attendent à la maison. J'ai hâte de vous revoir et de vous serrer dans mes bras.
Nancy Chenel