8 février 2011

Message de Caroline

Pour une autre fois, le blog de Nathalie a été écrit par une autre personne. C’est moi (Caroline) qui a le privilège d’alimenter cette page pour souligner notre passage (Renée et moi) au Burkina Faso. Par manque de temps lors de notre voyage, je le fais en différé. Comme vous l’avez constaté précédemment, nous avons décidé d’aller fêter les anniversaires de Nathalie et Renée au Burkina Faso. Nous avons profité de cette occasion pour visiter une partie du pays. Nos journées ont toutes été très occupées. Nous avons débuté notre séjour par des visites des sites situés autour de Ouaga: les crocodiles sacrés de Bazoulé, les sculptures de Laongo, le musée de Manéga et le village d’Edwige. Nous avons eu droit à un cadeau à son village soit une poule que nous avons ramenée vivante à Ouaga dans le coffre de voiture. Malheureusement, celle-ci est morte dans la nuit sans raison. Par la suite, nous nous sommes dirigés vers le sud avec Louiselle et Marty pour visiter la cours royale de Tiebélé et la ferme de Nazinga. La visite de la cours royale de Tiebélé a commencé par le fait qu’on ne peut accéder au site si l’on porte un vêtement rouge puisque cette couleur est réservée au roi. J’ai donc dû visiter le site avec une blouse par-dessus mon chandail. Avec la température, c’était un peu chaud mais sûrement moins que le chauffeur qui a dû se vêtir d’un chandail en coton ouaté à manches longues. Le site regorge de cases à terrasse décorées de différentes formes géométriques ayant comme fonction de protéger les gens. Les décorations sont de couleur noir, rouge ou blanc. À l’intérieur de ces cases, on retrouve une cuisine, une chambre et parfois un salon. Pour terminer, nous nous sommes rendues dans le secteur de Bobo-Dioulasso pour visiter la vieille ville, la mosquée, le village de Koro et les silures sacrés de Dafra.








Dans un autre ordre d’idée, voici ce qui m’a marqué pendant mon séjour. Les gens interpellent les autres systématiquement. En se promenant sur la rue, on entend un peu partout les phrases suivantes : Bonne arrivée…. Comment ça va? Les enfants vont crier nassara ou toubabou dans la rue lorsqu’ils voient un blanc. Pour moi, l’odeur caractéristique est celle du charbon le soir lorsque l’on se promène près des vendeurs de nourritures (poissons grillés, poulets, etc.) mais cette odeur peut contenir des richesses gastronomiques. Nous avons essayé les poissons grillés un soir et c’était un vrai régal. On note également la présence constante de poussière. Là-bas, ils disent que c’est la neige du Burkina. On ne peut vivre dans ce pays sans connaître certains petits problèmes comme des pannes d’électricité et d’eau. Comment pouvez-vous imaginer être dans un restaurant et commander de la nourriture à la lampe de poche? Pas d’eau dans la douche, alors on passe à la douche africaine. Dans le fond, comme ils disent ici y’a pas de problèmes avec ces petits inconvénients.

En terminant, j’aimerais remercier Nathalie pour son accueil, son organisation et son ouverture nous ayant permis de visiter ce pays autrement soit à travers les yeux d’une coopérante permettant ainsi de vivre le Burkina de façon différente en entrant en contact avec ces amis Burkinabés et d’autres coopérants. On s’aperçoit que ce pays commence à changer avec les jeunes qui désirent vivre autrement et accéder à une meilleure vie. De plus, j’ai constaté que le travail des coopérants n’est pas toujours facile, mais, je veux souligner leur travail et leur ténacité. Je leur souhaite bonne chance et bonne continuité.

J’ai hâte de te revoir Nathalie et félicitations pour ton engagement.

Caroline

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